Guerre en Ukraine – Point sur les fonds actions MW au 1er mars 2022

mars 3, 2022

Face aux récentes évolutions géopolitiques, l’équipe de gestion actions souhaite vous faire un point sur les fonds MW Actions Europe et MW Multi-Caps Europe.

L’information la plus importante : l’exposition directe des deux fonds à l’Ukraine et à la Russie est très limitée.

Pour cette raison, seulement des ajustements mineurs aux portefeuilles ont été nécessaires pendant ces deux dernières semaines (par exemple, MW Multicaps a cédé sa position en Uniper, qui est exposé à la Russie et dépend des livraisons de gaz russe).

Tandis qu’il est plus difficile de quantifier l’exposition indirecte des sociétés détenues dans les portefeuilles, il est opportun de rappeler que la grande majorité de ces entreprises ont du pricing power, elles peuvent passer des hausses de coûts à leurs clients via des augmentations de prix. L’inflation et la hausse des coûts ont d’ailleurs été de loin les sujets le plus discutés lors des plus de 60 conférences téléphoniques auxquelles nos gérants ont participé depuis le début de l’année. En général, nos sociétés réussissent très bien à gérer cette situation. La majorité des entreprises présentes dans nos portefeuilles a publié des bons résultats pour l’années 2021 (et souvent des résultats jamais atteints), souvent combinés avec des prises de commandes records, ce qui laisse présager un avenir favorable.

Les deux secteurs qui ont le plus souffert dans le contexte de la crise ukrainienne sont le secteur bancaire et le secteur de l’automobile. En vertu de notre process de sélection de titres très stricte, ces deux secteurs ne sont guère présents dans nos portefeuilles.

La hausse de l’inflation pousse le marché à anticiper des hausses de taux, ce qui est le deuxième facteur qui a pesé sur la performance de nos fonds en ce début de l’année. Or, il faut savoir, que l’impact direct des hausses de taux sur les sociétés dans nos portefeuilles sera très limité, car, en moyenne, leur niveau d’endettement est faible. Souvent elles affichent même une trésorerie nette positive. En revanche, l’impact des taux d’intérêt plus élevés peut impacter la valorisation des sociétés à court terme. Nous pensons cependant, que cet effet sera plus que compensé à long terme par la croissance et la création de valeur des sociétés sélectionnées pour nos portefeuilles.

Comme principe de base, nous cherchons à investir dans des sociétés fondamentalement saines, qui sont exposées à des facteurs de croissance structurels. La majorité des entreprises présentes dans nos portefeuilles bénéficie ainsi des « mégatrends » comme la digitalisation (big data, internet des objets, intelligence artificielle …) ou les changements démographiques. Nous croyons que les investissements liés à ces thèmes ne seront pas arrêtés ou interrompus par la crise ukrainienne ou par des hausses des taux.

En nous appuyant sur notre approche fondamentale de sélection de titres, nous cherchons à investir dans des gagnants à long terme (des exemples bien connus sont LVMH, ASML (machines pour produire les semi-conducteurs), Kering (détient Gucci…), Ferrari, Moncler, Sixt (loueur de voitures), Microsoft, Apple, Nvidia (plus important fabricant de cartes graphiques pour les ordinateurs) ; et nous essayons de ne pas nous laisser submerger ou désorienter par la volatilité à court terme du marché.

Il est important pour nous de comprendre ces sociétés, de connaitre leurs dirigeants et de faire le point régulièrement avec elles.

Nous suivons les développements de nos investissements quotidiennement, afin que les investisseurs de nos fonds puissent bénéficier de leur création de valeur à long terme.

Nous sommes confiants sur la revalorisation des actions détenues qui ont baissé par craintes de progression de taux d’intérêt et non à cause de déceptions liées à leur business. A ce stade, nous ne voyons pas de raison de modifier notre modèle de sélection de valeurs.

Rédigé le 1er mars 2022